Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont

Le procès d’ArcelorMittal pour négligence criminelle prend une pause jusqu’au 25 mars.

La semaine dernière, le tribunal s’est tenu à Fermont, pour entendre des témoins de faits dans le dossier impliquant un accident au Mont-Wright en juin 2019. Ce sont neuf individus qui se sont présentés devant la juge, Vicky Lapierre du 11 au 15 mars.

Vendredi, deux hommes ont été invités à témoigner et à répondre aux questions des avocats de la poursuite et de la défense.

Le contre-interrogatoire de l’opérateur, Gino Riopel, a occupé la première heure de cour, pendant laquelle il a rapporté ses observations au concentrateur de la mine.

Il a affirmé avoir constaté à quelques reprises le détachement d’un garde-chaîne dans le secteur du shuttle et a décrit les démarches qui ont été entreprises pour qu’il soit réparé. M. Riopel est également intervenu comme premier répondant lors de l’accident de 2019.

La cour a ensuite entendu Joé Verreault, qui a travaillé comme PRO au concentrateur dans la période visée dans le procès.

Lui aussi, à son tour, a rapporté ses observations sur la machinerie et les problématiques ou anomalies rencontrées avec certaines composantes, dont le garde-chaîne du convoyeur, en lien avec l’incident. Cette journée-là, après avoir entendu l’appel à l’aide de la victime dans sa radio, il s’est rendu sur les lieux et a contribué à son évacuation.

D’autres témoins seront appelés à la cour dans la semaine du 25 mars prochain pour la suite du procès, qui reprendra à Sept-Îles.