Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
Le témoignage s’est terminé ce mercredi dans la journée pour la victime de l’accident survenu au Mont-Wright en 2019, événement qui fait l’objet du procès d’ArcelorMittal pour négligence criminelle.
La poursuite et la défense ont complété leurs interrogatoires et contre-interrogatoires avec Jason Lemieux dans la matinée.
Il a entre autres été question des événements survenus le 7 juin 2019, de la formation du travailleur blessé et les formations données en santé et sécurité au travail pour les employés du site minier. La tâche à laquelle il avait été assignée cette nuit-là a également été abordée, de même que les bruits de claquements entendus par la victime jusqu’à son accident.
L’employé devait graisser le système de roulement de la chaîne d’un convoyeur et a été heurté par le garde chaîne. Il a rapporté que le convoyeur en question émettait un bruit de claquement à répétition depuis plusieurs mois. Le travailleur a confié ne pas avoir signalé la problématique, puisque des demandes avaient été déjà déposées à cet égard par d’autres collègues.
Jason Lemieux a également affirmé avoir choisi de porter plainte à la police, suite à son accident au Mont-Wright, pour éviter que d’autres aient à subir une situation comme celle-ci à l’avenir.
Dans l’après-midi, le tribunal a enchaîné avec un autre témoignage, celui de la conseillère en prévention de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur minier (APSM), Nadine Joncas. Cette dernière travaillait comme représentante à la prévention pour le Syndicat des Métallos au moment des événements de juin 2019. Elle a notamment été interrogée sur les procédures qui sont réalisées lorsqu’un accident se produit au Mont-Wright.
La poursuite doit continuer son interrogatoire avec Mme Joncas ce jeudi.