Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
Cette semaine se poursuit le procès d’ArcelorMittal dans un dossier de négligence criminelle survenu au Mont-Wright en 2019.
D’après les informations diffusées par le journaliste Vincent Rioux-Berrouard du Nord-Côtier, qui a pu assister à l’audience de lundi, il a été question de la requête du ministère public voulant protéger l’anonymat des témoins lors de leur présence en cour. Cette requête doit faire l’objet des discussions pour une bonne partie de la semaine.
Dans les premières journées du procès, la poursuite a déposé cette demande pour protéger, notamment, l’identité des témoins, qui sont actuellement à l’emploi d’ArcelorMittal ou qui l’ont été antérieurement et qui craignent de subir des représailles.
La déclaration affirme que la minière aurait, depuis le début du dossier, cherché à faire taire des témoins et à les empêcher de collaborer à l’enquête policière. Les refus auraient été principalement motivés par l’intervention de gestionnaires à l’emploi d’ArcelorMittal ou d’avocats mandatés en ce sens.
La minière conteste ces allégations.
Rappelons qu’ArcelorMittal fait face à des accusations de négligence criminelle ayant causé des lésions à l’un de ses employés, dans un accident survenu au Mont-Wright en 2019.
L’audition se poursuit dans la journée de mardi, toujours au palais de justice de Sept-Îles.