Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
Les imprécisions dans le nouveau plan de transport aérien régional annoncé il y a quelques semaines, préoccupent le maire de Fermont, Martin St-Laurent quant à l’accessibilité des billets à tarifs réduits pour les résidents.
À partir du premier juin prochain, le gouvernement du Québec rendra disponibles des billets d’avion à un coût maximum de 500$ pour faire des allers-retours à destination de plusieurs régions de la province, incluant à Fermont.
En réaction à cette nouvelle, M. St-Laurent a d’abord indiqué être soulagé de voir que le gouvernement du Québec a l’intention d’améliorer l’accessibilité du transport aérien dans la province, étant donné que les régions éloignées, comme Fermont, dépendent beaucoup de ces services pour se déplacer. Il s’interroge toutefois sur le nombre de billets qui seront disponibles pour la clientèle :
Extrait – Martin St-Laurent – Bonifier l’accessibilité au transport aérien
Considérant les prix élevés des billets d’avion en partance de l’aéroport de Wabush, à Terre-Neuve-et-Labrador, M. St-Laurent souhaite que le nombre de places à 500$ soit accessible au plus grand nombre, de sorte qu’il n’y ait pas de discrimination entre les passagers.
Extrait – Martin St-Laurent – Équité des passagers
« Ça serait curieux d’avoir deux personnes dans un avion, l’une qui paye 500$ et l’autre assise juste à côté qui est à 1 200$ ou 1 300$, ce serait difficile à comprendre. » – Martin St-Laurent, maire de Fermont.
Améliorer l’offre touristique fermontoise
L’un des objectifs derrière la vente billets à tarif réduit est également de permettre à la population de pouvoir visiter le Québec et encourager le tourisme dans différentes régions.
Martin St-Laurent voir cette intention d’un bon œil pour Fermont, puisque selon lui elle pourrait bonifier l’offre touristique locale :
Extrait – Martin St-Laurent – Développer le tourisme fermontois
Dans le programme de transport aérien du Québec, il est également prévu que le programme de réduction des tarifs aériens soient ajustés pour les résidents de régions éloignées et isolées de sorte à abolir l’aide maximale offerte pour éviter de limiter leurs déplacements.
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