Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont

Il n’y a toujours pas eu d’entente entre la section locale 9996 du Syndicat des Métallos et l’employeur, Champion Iron/Minerai de fer Québec.

La minière a annoncé par voie de communiqué que les discussions se sont poursuivies au cours des derniers jours, dans un processus de conciliation.

Cependant, les parties n’ont pas conclu d’entente de principe en vue d’une nouvelle convention collective. La Société Champion Iron dit continuer de collaborer pour qu’un terrain d’entente soit convenu.

L’employeur soutient qu’il a proposé « des conditions justes et équitables ». D’après la Société, l’offre tient compte des besoins de ses employés, avec une protection du pouvoir d’achat individuel, et en « reflétant la dynamique concurrentielle de l’industrie ».

« Nous sommes déçus de ne pas être parvenu à une entente avec le syndicat à la suite des récentes discussions et du processus de conciliation, » a déclaré le chef de la direction de Champion Iron, David Cataford. Il est confiant que son équipe a fait preuve de transparence avec les Métallos depuis le début des négociations et que ses membres reconnaissent les efforts en place pour offrir un environnement de travail sain et des conditions concurrentielles.

Les employés syndiqués affiliés au Syndicat des Métallos représentent environ 63 % de l’effectif de la mine du Lac Bloom. En refusant presqu’à l’unanimité le mois dernier la proposition de leur employeur, ces travailleurs se sont dotés d’un mandat de grève qui pourrait être déclenché à tout moment si les négociations n’aboutissent pas.

Pour l’instant, le mandat et les discussions en cours n’ont pas d’incidence sur les opérations au Lac Bloom. Puisque la minière dispose d’importants stocks de concentré de minerai de fer accumulés, la Société affirme être en bonne posture pour atténuer les impacts d’une grève potentielle sur ses opérations et sa situation financière.