Par Élizabeth Séguin

Une coalition regroupant une douzaine d’organismes ont présenté leurs principales préoccupations liées à l’environnement lors des premières audiences sur le Projet d’augmentation de la capacité d’entreposage des résidus miniers et des stériles à la mine de fer du lac Bloom, dont la commission d’enquête est menée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Le coporte-parole de la Coalition Québec meilleure mine et coordonnateur de MiningWatch, Ugo Lapointe, a expliqué en entrevue à CFMF 103,1 ce qui inquiète principalement le groupe de requérants.

Extrait – Ugo Lapointe – Inquiétudes

Selon lui, le projet de la mine du lac Bloom « propose de détruire une dizaine de lacs et de cours d’eau pour y déverser des résidus miniers ». M. Lapointe a également évoqué d’autres enjeux qui retiennent l’attention des organismes et aussi de certains résidents de Fermont.

Extrait – Ugo Lapointe – Eaux usées et résidents

Ugo Lapointe espère voir une certaine « flexibilité » chez Minerai de fer Québec afin de s’adapter davantage aux questions environnementales et ainsi pourvoir proposer des options diverses pour trouver un terrain d’entente.

Présentation power point sur le projet du lac bloom. Explication des résidus
Extrait de la présentation faite lors des audiences du BAPE. Source : Minerai de fer Québec

De son côté, Minerai de fer Québec a refusé de répondre aux questions de CFMF 103,1 sur le projet d’agrandissement.

Le Vice-président, relations investisseurs de l’entreprise, Michael Marcotte, a toutefois indiqué que de nombreuses mesures d’atténuation environnementale ont été publiquement déposés au BAPE. « Nous sommes bien heureux de cette nouvelle étape au cours de laquelle nous avons eu l’occasion de présenter un projet sur lequel nous travaillons depuis très longtemps. », a-t-il écrit.

Minerai de fer Québec ne prévoit pas commenter sur les travaux du BAPE avant que le processus ne soit complété.

Les premières audiences ont été tenues cette semaine concernant l’initiative proposée par Minerai de fer Québec, qui souhaite notamment l’agrandissement de l’endroit où sont entreposés les résidus miniers grossiers, ajouter deux haldes à stériles, ainsi qu’expandre une halde déjà en place. La construction de ces infrastructures permettrait une hausse de la production annuelle de 8,5 à 16 millions de tonnes (Mt) de concentré de fer, selon l’entreprise. Le public est d’ailleurs invité à suivre et à participer aux consultations du pour ce projet d’agrandissement.

Voici l’entrevue complète réalisée avec le coporte-parole de la Coalition Québec meilleure mine et coordonnateur de MiningWatch, Ugo Lapointe, au nom du regroupement d’organismes environnementaux :