Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
Le premier trimestre de 2022 a été fructueux pour Champion Iron. Avec la mise en service de la phase II au lac Bloom au printemps, la Société a révélé une production record de près de 2,3 tonnes métriques de concentré de minerai de fer à haute teneur au 30 juin 2022 comparativement à 1,9 tmh à la même période en 2021, soit une hausse de 18%.
Dans son rapport trimestriel, publié le 27 juillet, la Société indique avoir également noté une progression de 14% dans son rendement opérationnel comparativement à l’an dernier. À la même période en 2021, 10,3 tonnes de matériel ont été extraites et transportées, contre 11,8 tonnes en 2022.
La cheffe des affaires publiques chez Minerai de fer Québec, Noémie Prégent-Charlebois, a indiqué que la cadence de la production a augmenté tel que prévu :
Extrait – Noémie Prégent-Charlebois – Résultats records
En ce qui concerne la production du Fer, le taux de récupération du minerai de fer est en légère baisse, soit à 80,2% contrairement à l’an dernier (82,9%), une situation qui s’explique par la mise en service du concentrateur de la phase II, qui a un taux de récupération plus bas. Selon Champion Iron, le taux de récupération global reste conforme aux attentes pour l’état d’avancement de la phase II. La Société devrait stabiliser le circuit de récupération lors du passage à la production commerciale.
Les résultats financiers ont aussi été affectés par la chute des indices de prix pour le minerai de fer et certains frais entre autres liés à la mise en service de la phase II. La situation devrait graduellement se résorber avec l’augmentation de la cadence de production à la mine du lac Bloom.
Noémie Prégent-Charlebois explique que la Société est confiante de son positionnement pour faire face à l’incertitude économique :
Extrait – Noémie Prégent-Charlebois – Projets de croissance
L’étude de faisabilité sur le projet de minerai de fer Kamistiatusset (projet Kami) prévoit d’ailleurs évaluer la capacité du site à produire du matériel de bouletage de qualité à réduction directe, soit à 69% de teneur en fer. Ce matériel pourrait éventuellement entrer dans les procédés de production par fours à arcs électriques sur lesquels de plus en plus d’entreprises sidérurgiques ont décidé de miser afin de réduire significativement leurs émissions de GES dans la fabrication de l’acier.
L’étude pour le projet Kami devrait s’achever au début de 2023.