Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
C’est au tour de la coopérative TREQ d’annoncer ses craintes concernant l’attente du plan pour l’avenir du transport aérien dans la province.
Les dirigeants de TREQ indiquent par voie de communiqué être en attente de la nouvelle politique, qui doit être annoncée dans les prochaines semaines et disent craindre que le gouvernement du Québec favorise les intérêts d’entreprises privées dont Air Canada dans son prochain plan pour le transport aérien. D’après eux, il s’agirait d’une façon d’échouer à répondre aux besoins des régions.
« L’autoproclamé “gouvernement des régions” doit se mettre à l’écoute des régions et de la population qui demande un modèle fonctionnel et abordable de transport aérien régional.» – Extrait de l’infolettre de TREQ du 13 décembre
Au début du mois, le porte-parole en matière de transport au Parti québécois, Joël Arseneau, a demandé au ministère des Transports de déposer son plan pour l’avenir du transport aérien régional au plus vite. D’après celui qui est aussi député des Îles-de-Madeleine, l’attente met en péril la participation des régions à la relance économique, en affectant leurs efforts d’attraction et de rétention de main-d’œuvre en plus d’avoir un impact négatif sur les communautés des régions, dont à Fermont, ou le transport aérien est essentiel.
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En ce qui concerne les activités de TREQ, selon les informations publiées dans l’infolettre, les derniers mois ont permis de réunir des partenaires financiers et opérationnels afin d’obtenir les autorisations, les aéronefs, et le système de réservations qui sont nécessaires au lancement du projet. Avec l’appui du gouvernement du Québec sur le modèle proposé, l’initiative pourrait aller de l’avant. À ce jour, plus de 15 000 personnes ont adhéré à TREQ, dont plusieurs résidents de Fermont.
Au moment d’écrire ces lignes, les représentants de TREQ n’ont pas répondu à la demande d’entrevue de CFMF sur la question de la prochaine politique gouvernementale