Par Élizabeth Séguin
Le Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ) revendique un plan d’urgence pour protéger le personnel en soutien au personnel de la santé de la Côte-Nord dans la deuxième vague de COVID-19.
En entrevue à CFMF 103,1, la présidente du Syndicat, Nathalie Savard, a fait état de la situation vécue par les membres dans le système de santé, notamment la pénurie de personnel.
Extrait – Nathalie Savard – Constat du personnel
Le SIISNEQ-CSQ demande à ce que la direction du centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord rende public un plan concret pour protéger le personnel au cours des prochains mois de la crise sanitaire.
« Les conditions de travail sont devenues insoutenables sur la Côte-Nord. La crise sanitaire est venue accentuer la pénurie de personnel alors qu’on voit de plus en plus de démissions, de départs en maladie ou à la retraite. L’employeur affiche de nouveaux postes peu attractifs et les conditions de travail offertes sont inhumaines. Elles démontrent un manque de respect envers les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes », a dénoncé Nathalie Savard, présidente du SIISNEQ-CSQ par voie de communiqué.
Voici l’entrevue complète avec Nathalie Savard :
Entrevue – Nathalie Savard – Revendications SIISNEQ-CSQ 2e vague
De son côté, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord a aussi fait parvenir un communiqué de presse, vendredi dernier, dans lequel il est écrit que la région est « prête » à faire face à la deuxième vague.
Entre le 1er janvier et le 1er septembre 2020, le CISSS a embauché 902 personnes alors que normalement, le nombre annuel tourne autour de 600 embauches. Le CISSS se dit « très fier » du travail accompli, mais qu’il est conscient du défi de garder ce nouveau personnel à l’emploi. Le personnel de certains départements a été rehaussé lors de la première vague. Seize nouveaux médecins se sont également joints à l’équipe médicale cette année.
Le CISSS ajoute qu’une quarantaine de personnes ont complété une formation pour devenir préposés aux bénéficiaires et sont à l’emploi depuis septembre.