Par Élizabeth Séguin

La proposition de Minerai de fer Québec (MFQ) d’utiliser la Halde Sud pour entreposer les stériles dans le projet d’agrandissement du Parc à résidus de la mine de fer du Lac Bloom pourrait « compromettre la quiétude » des résidents du Lac Daigle, qui demandent à ce que l’entreprise choisisse une alternative située davantage au nord du massif de montagnes bordant le site.

Bien qu’ils soient d’accord avec le projet d’expansion, les résidents du Lac Daigle s’opposent au choix de la Halde Sud pour l’entreposage des stériles, comme l’indique la porte-parole du groupe, Martine Cotte :

Extrait – Martine Cotte – Position des résidents du lac Daigle

Actuellement, les installations de Minerai de fer Québec à proximité du lac Daigle se situent à presque 4 km. Selon le groupe de citoyens, le choix de la Halde Sud rapprochera les installations à 0.87 km du bail du résident le plus proche. Cette Halde se retrouvera également dans le même bassin versant que celui du lac Daigle, alors que les autres options à l’étude proposent une Halde à stérile localisée dans le même bassin versant que le reste des installations de MFQ, où se trouve notamment l’usine de filtration des eaux.

Pour que les résidents du lac Daigle acceptent le projet d’augmentation de la capacité d’entreposage du Parc à résidus dans son ensemble, il faudrait que la Halde à stérile soit situé au nord du massif de montagnes bordant le côté ouest du lac Bloom où se retrouve les autres installations de la minière et qui se situe dans un bassin versant différent que celui du lac Daigle.

Martine Cotte estime qu’il existe un risque que certains des quelques 25 résidents permanents du lac Daigle décident de déménager si leur requête n’est pas entendue. Le groupe demande d’ailleurs à MFQ une compensation « pour la nuisance et la dévaluation des propriétés », qui s’appliquerait autant dans le cas où les habitants déménageraient ou pas de leurs résidences.

Extrait – Martine Cotte – Compensation

Le mémoire déposé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) par les résidents du lac Daigle demande à ce qu’une autre solution soit priorisée afin de diminuer les impacts qui pourraient survenir dans leur secteur.

Voici l’entrevue complète réalisée avec la porte-parole des résidents du lac Daigle, Martine Cotte :