Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont

Alors que les syndicats nationaux représentant les employés des Centres de la petite enfance ont conclu une entente de principe avec le gouvernement du Québec, il existe toujours une incertitude quant au retour au travail pour les éducatrices de Fermont.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) prévoit annoncer ce dimanche la levée de la grève générale illimitée si l’entente est acceptée par les éducatrices lors des assemblées générales à venir. Ce vendredi matin, les travailleuses du CPE le Mur-mûr de Fermont se sont d’ailleurs prononcées sur la question.

Le Centre de la petite enfance de Fermont se trouve toutefois dans une impasse, étant donné qu’aucune direction ni administration n’assure la gestion de l’endroit depuis le 18 novembre, à la suite de la démission des personnes qui occupaient ces fonctions. Par conséquent, aucun horaire de travail n’a été établi à ce jour pour la semaine prochaine.

La présidente du syndicat local des éducatrices, Caroline Pariseau, a indiqué à CFMF qu’une décision sera prise dimanche selon les informations qui seront disponibles à ce moment. Rappelons que le ministère de la Famille a attribué un administrateur provisoire au CPE de Fermont, qui doit prendre en charge la gestion du CPE temporairement. L’officialisation de cette personne n’a toujours pas été annoncée par le ministère de la Famille.

Il est donc possible que des journées de grève soient annoncées prochainement, puisqu’il restait également deux journées au mandat local voté au début de l’automne. Les négociations locales concernaient principalement les disparités régionales contenues dans l’annexe E de la convention collective. Notons aussi qu’à la mi-novembre, les éducatrices avaient été convoquées par la direction pour reprendre les discussions au niveau local le 10 décembre. Il n’y a pas eu de suivi de réalisé sur la question depuis le départ de la direction.

Les détails de la proposition nationale ne sont pas publiquement connus à ce jour, mais son adoption signifiera la levée de la grève générale illimitée, déclenchée le 1er décembre.