Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
Les partis d’opposition réclament des élections fédérales, à la suite de l’annonce de la démission du premier ministre du Canada, Justin Trudeau. Ce dernier a tenu un point de presse lundi en fin d’avant-midi, pour révéler ses intentions de quitter son poste de chef du Parti libéral du Canada (PLC), dès qu’un successeur aura été désigné. Il a d’ailleurs prorogé la Chambre des communes jusqu’au 24 mars prochain pour que le processus soit en marche.
Par voie de communiqué, la députée de Manicouagan au Bloc Québécois, Marilène Gill, dit vouloir que le PLC choisisse son nouveau chef le plus rapidement possible, pour que des élections soient déclenchées dès son entrée en poste.
Du même avis que le chef du Bloc Québécois, Mme Gill affirme que le premier ministre a pris la bonne décision en quittant ses fonctions. « Il est plus que temps que les Québécois et les Canadiens puissent faire entendre leur voix et aient l’opportunité de composer un nouveau gouvernement. Quelle qu’en soit sa composition, nous avons prouvé qu’avoir le plus d’élus bloquistes possible pour s’occuper des priorités du Québec est de loin le meilleur choix », déclare la bloquiste.
« Depuis 2015, nous avons vu à l’œuvre un gouvernement extraordinairement centralisateur, dont les ingérences ont été incessantes, » poursuit-elle. « Un gouvernement dont la seule contribution à la lutte au réchauffement climatique a été l’achat d’un pipeline; un gouvernement qui n’a eu de cesse de s’opposer aux choix du Québec par son rejet de la laïcité et son déni du déclin de la langue française; un gouvernement dont la nonchalance en matière de gestion des frontières et ses politiques migratoires irresponsables ont eu de graves conséquences sur notre capacité d’accueil. À présent, la personne qui succédera à Justin Trudeau devra déclencher des élections dès son entrée en poste pour que le parti libéral s’expose au jugement des électeurs, » signale la députée Gill.
Elle se dit prête de son côté pour la suite des choses. Rappelons que Marilène Gill a présenté, en octobre dernier, son intention de solliciter un nouveau mandat à la population nord-côtière lors des prochaines élections fédérales.