Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
La députée de Manicouagan au Bloc Québécois, Marilène Gill, a dressé le bilan de l’année 2021 à Ottawa en entrevue à la radio de Fermont. Elle a également abordé ses priorités en vue de 2022.
Lors de cette entrevue de fin d’année, la députée a indiqué que la plus récente session parlementaire a semblé écourtée en raison des élections tenues au début de l’automne. Elle dit aussi craindre que le retour après les fêtes soit également affecté de par la réorganisation des sièges au gouvernement fédéral.
Malgré la brièveté de la session automnale, Marilène Gill estime que le Bloc Québécois a su tirer son épingle du jeu. D’après elle, son parti a fait des « bons coups pour des centaines de milliers de travailleurs aînés et de travailleurs autonomes de la culture en échange de l’appui au projet de loi C-2 sur la refonte du soutien fédéral lié à la pandémie ».
Plus récemment, la politicienne a publié une lettre ouverte aux Nord-Côtiers pour les enjoindre à dénoncer l’attitude de Postes Canada quant à l’absence de livraison fiable et abordable de courrier et de colis dans certaines de nos communautés isolées. « Malgré toutes les solutions que nous avons proposées à la société d’État, celle-ci continue de choisir l’inaction (…) », a explioqué Marilène Gill. Celle-ci a d’ailleurs déjà reçu des échos de sa demande de la part de Postes Canada, qui prévoit réviser ses opérations de livraison dans la région.
Nomination comme vice-présidente du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord
Ce jeudi, Marilène Gill, qui est aussi la porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Affaires autochtones et du Nord, s’est fait attribuer la vice-présidence du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord. Ce Comité a pour objectif d’étudier les questions touchant les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les habitants du Nord et de produire des rapports sur ces enjeux, tout en se penchant sur les aspects de la gestion et du fonctionnement du ministère des Services aux Autochtones et du ministère des Relations Couronne-Autochtones, de même que sur l’ensemble des lois, des programmes et des politiques qu’ils administrent.