Les 2000 employés syndiqués d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord se sont prononcés majoritairement contre l’offre déposée par leur employeur samedi dernier, au terme d’une intensive semaine de négociations. Les syndiqués des différentes sections locales ont voté contre l’offre dans un proportion de 99%. Des assemblées spéciales ont été tenues depuis mercredi à Fermont et Port-Cartier pour présenter l’offre aux membres.
Résultats par sections
5778: 99,8% contre
7401 et 7401 FP nord et sud: 100% contre
8664: 99% contre
6869: 99,3% contre
Enjeux monétaires
Nicolas Lapierre, coordonnateur des Métallos dans la région, nous a mentionné en entrevue que ce sont les clauses monétaires qui font objet de litige présentement. Les enjeux concernent notamment le régime de retraite des nouveaux employés et les condition salariales des employés de Fire Lake qui sont bien en dessous de celles des travailleurs du Mont-Wright, ce qui est inacceptable selon M. Lapierre. La sous-traitance dans le département de la conciergerie est également un irritant selon le coordonnateur.
Toujours espoir de s’entendre sans conflit
Après 17 semaines de négociations, Nicolas Lapierre est toujours confiant d’en arriver à une entente négociée avec l’employeur, mais il est conscient que le temps presse puisque sans entente de principe lundi à midi, les 2000 employés entreront en grève.
Dominic Lemieux, adjoint au directeur des Métallos au Québec, nous a confirmé, quelques minutes après le dévoilement, qu’ArcelorMittal et le Syndicat des Métallos ont déjà convenu de se rencontrer au cours de la fin de semaine pour un blitz de négociations afin d’éviter le conflit et d’en venir à une entente négociée.
Écouter l’entrevue complète avec Nicolas Lapierre:
Commentaire de Paul Wilson, porte-parole d’ArcelorMittal:
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