Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) a fait une demande de conciliation la semaine dernière, pour aider à faire avancer les négociations des éducatrices en Centre de la petite enfance et dénouer l’impasse actuelle.
« Si la mobilisation extraordinaire des membres a permis de faire des gains à la table de négociation, cela n’a pas changé la posture de fermeture du gouvernement, » affirmait la CSN dans un communiqué publié ce lundi.
La CSN dit chercher des moyens de bonifier la rémunération des travailleuses et dénonce une fermeture de la part du gouvernement provincial.
À l’issue d’une rencontre tenue jeudi dernier, les syndicats de CPE ont indiqué « que la négociation intensive des dernières semaines a permis de faire des avancées, mais pas suffisamment pour obtenir une entente de principe ».
Jusqu’à présent, les représentants sont parvenus à obtenir des gains, dont certains sont supérieures à celles acquises par d’autres organisations syndicales, dont des primes de disparité permanentes; une bonification aux assurances collectives; une bonification de la contribution patronale aux assurances collectives; le retrait des demandes patronales sur l’aide-éducatrice; l’élargissement de la durée de certaines primes; une bonification de la banque de planification et de gestion pour les responsables en alimentation à temps partiel; l’amélioration de la protection des horaires de travail pendant le projet-pilote; une prime d’encouragement à la disponibilité pour tous les titres d’emploi et prolongée de 2 ans, en plus de la protection du caractère volontaire des heures en surplus.
Dans leur prochaine convention, les employés des centres de la petite enfance affiliés à la CSN souhaitent que leurs charges de travail soient allégées, une meilleure rémunération, des mesures pour améliorer la qualité du service, et des primes bonifiées de disparité régionales.
Les négociations syndicales avec le gouvernement du Québec ne connaissent pas d’aboutissement depuis maintenant deux ans, la dernière convention collective étant échue depuis avril 2023.