Par Élizabeth Séguin
La radio de Fermont
À partir de cette fin de semaine, de nouveaux règlements concernant la main d’œuvre indépendante et le recours aux agences de placement entreront en vigueur, ce qui causera une série de bris de services dans les installations du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord.
Suivant cette annonce, des préoccupations ont été soulevées quant au recrutement massif que fait le CISSS actuellement, comme l’a expliqué la présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est Québécois (SIISNEQ-CSQ), Karine Ouellet-Moreau :
Extrait – Karine Ouellet– Moreau – Recrutement massif
Le SIISNEQ-CSQ dit être activement en discussion avec les représentants du CISSS de la Côte-Nord afin de répondre à ce qui est qualifié de « crise » dans le réseau de santé régional.
À Fermont, l’impact de ces réductions de services sera d’ailleurs observé sur le transport des personnes hospitalisées, qui nécessitent un transfert. Ces usagers pourraient être déviés vers d’autres établissements que ceux disponibles dans la région.
Il s’agit d’un enjeu pour Mme Ouellet-Moreau, qui s’inquiète d’une surcharge dans ces centres de santé et du stress causé sur les patients :
Extrait – Karine Ouellet- Moreau – Déplacer des patients depuis Fermont
Selon le CISSS de la Côte-Nord, les bris de service seront variables, selon la disponibilité des ressources.
Malgré cela, Karine Ouellet-Moreau demeure préoccupée par cette situation qui est précaire dans la région et qui peut avoir des impacts à long terme :
Extrait – Karine Ouellet-Moreau – Ça prend des bonnes conditions
Bien que les conséquences des bris de services ne touchent pas directement la clientèle de Fermont, Mme Ouellet-Moreau dit être soucieuse de la situation entourant la démission de personnel, qui n’est pas en lien avec les réductions annoncées cette semaine.
Elle déclare avoir eu vent de sept départs d’infirmières de Fermont dans la dernière année, en plus de l’abolition de deux postes à l’automne dernier.
« On est moins impactés par la main d’œuvre indépendante à Fermont, mais il y a quand même des enjeux. On a peur de vivre des plus grosses problématiques dans le futur, » a-t-elle appréhendé.